Bnf La Peinture Franciase De David À Delacroix
| La peinture française |
| | Le Moyen âge. En France, les monuments du la peinture Les plus anciennes fresques paraissent être celles des églises de Saint-Honorat à Arles et Saint-Jean à Poitiers, et celles de Saint-Savin, exécutées de 1050 à 1150 ; mais les plus belles ornent l'abside de Saint-Saturnin à Toulouse. On peut encore citer comme très curieuses les fresques qui décorent le dortoir de l'abbaye de Saint Martin-des-Vignes à Soissons, la salle capitulaire des Templiers à la citadelle de Metz, l'église haute de la Sainte-Chapelle Jusqu'au XIII e siècle les moines seuls cultivèrent la peinture On connaît très peu de peintres antérieurs aux XIV e siècle . A ce siècle appartiennent : Girard d'Orléans, qui travailla pour Charles V, et qui, longtemps avant Van Eyck, avait exécuté des peintures à l'huile et vernissées au château du Val de Rueil; Jean Coste, employé à la décoration du même château; Jean de Saint-Romain, imagier de Charles V, auteur de nombreux cartons pour vitraux; Colart de Laon Pendant Ie XV e siècle , on remarque : Nicolas Pion, qui fit pour l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés Miniature illustrant le Livre du C�ur d'Amour épris , attribuée à Barthelémy Eyck (milieu du XVe siècle). La Renaissance. L'Italie Les plus vastes peintures monumentales exécutées pendant ce règne des Italiens C'est encore l'art italien qu'on reconnaît dans les peintres les plus célèbres du règne de Henri IV, Ambroise Dubois, Toussaint Dubreuil et Fréminet. Sous la direction de ce dernier, travaillèrent à la décoration des palais royaux Claude et Abraham Hallé, Pasquier, Guillaume Durnée, Louis Testelin, Hardouin, Honnet, Jean de Brie, Francisque et Bouvier. Cependant l'époque approchait où l'art français allait reprendre la liberté de ses allures. Le XVII e siècle. Les Muses (Clio, Euterpe, Thalia), par Eustache Lesueur (1640). Le règne de Louis XIV a été aussi illustré par déminents artistes, imitateurs et élèves de l'Italie Le XVIII e siècle. Le XIX e siècle. L'unité manque à partir de cette époque dans la peinture française. S'il existe une cohérence entre les différents mouvements qui animent le siècle, c'est peut-être autour de l'intérêt retrouvé pour le paysage qu'il faut la chercher : les Orientalistes font le lien avec les Romantiques; avec l'Ecole de Barbizon, qui apparaît vers 1830 , c'est vers le courant réaliste et naturaliste que l'on se dirige, courant qui débouche sur l'Impressionnisme, sans qu'il n'y ait jamais eu de rupture véritable. Avec l'Impressionnisme, suivi de la révolution opérée par Cézanne, Vincent Van Gogh et Gauguin, la France deviendra le laboratoire de la peinture qui émerge au XX e siècle . Jeanne d'Arc , par Jules Bastien-Lepage (1879). L'autre peinture. La peinture décorative a eu pour principaux représentants certains élèves d'Ingres, (Amaury Duval, Hippolyte Flandrin, Paul Delaroche), mais surtout Puvis de Chavannes, suivi par Cabanel, Bonnat, Jean-Paul Laurens, Albert Besnard, Henri Martin ou Maurice Denis. Maurice Denis, qui avec Puvis de Chavanne, en rupture avec la tendance des peintres réalistes, revendiquent un retour au rêve, et inaugurent un mouvement symboliste. Celui-ci possède un pendant en littérature, et aura bientôt pour principal défenseur, en peinture, Odilon Redon. La peinture d'histoire, à côté de Jean-Paul Laurens, son principal représentant, fut pratiquée par Rochegrosse (né en 1859 ), Luc-Olivier Merson ( 1846 - 1920 ), Cormon ( 1845 - 1924 ). Roll ( 1837 - 1919 ) s'est fait l'annaliste des événements contemporains, avec une force assez souvent brutale. Citons encore le noms de Steuben, Ziégler, Hersent, Drölling, Alaux, Picot, Couder, Court, Monvoisin, Champmartin, Abel de Pujol, Heim, Flandrin, Lehman, Bouchot, L. Boulanger, Alfred et Tony Johannot, Papety, Couture, Gérôme, Yvon, Pils. La peinture militaire est dominée par le nom d'Alphonse de Neuville ( 1836 - 1885 ), qui a compris et rendu la grandeur triste de la guerre; Detaille ( 1848 - 1912 ) et d'autres ont suivi l'exemple déplorable de Meissonier : ils se sont perdus dans le fignolage et dans un souci puéril du détail. - On est généralement porté à croire que l'exemple des peintres britanniques créant en 1804 la Society of painters in water colours, ou bien celui des aquarellistes belges associés à partir de 1866 durent amener quelques artistes parisiens à s'entendre pour fonder, en 1879, la Société d'aquarellistes français. Il n'en est rien cependant. Cette société a une autre origine. Fortuny fit un voyage en France vers 1867; il apportait d'Italie et d'Espagne un grand nombre d'aquarelles; familièrement, il les montra à un cercle de confrères réunis à la campagne, à Montmorency, et Vibert, Detaille, Worms, Lambert, Louis et Maurice Leloir admirèrent tout d'une voix, l'esprit, l'éclat, qui distinguent le talent du peintre espagnol. En même temps ils comprirent les ressources d'un art charmant mais délaissé parmi nous, auquel eux-mêmes n'avaient pas songé sérieusement encore. Le goût de la peinture à l'eau leur vint alors; et comme ils étaient gens fort habiles, en peu de temps, sans beaucoup d'efforts préparatoires, sans beaucoup d'études spéciales, ils avaient pénétré les derniers secrets techniques du genre. Ils envoyèrent de leurs aquarelles au Salon. Mécontents de l'installation défectueuse des salles réservées aux dessins, ils prirent le parti de se concerter, et les bases de la Société des aquarellistes français ne tardèrent pas à être posées, examinées, arrêtées. La société fut créée au capital de 40 000 francs, pouvant être augmenté, divisé en vingt actions, et le nombre des sociétaires fixé à vingt, chacun devant posséder une action. L'exposition publique des aquarelles des sociétaires étant le but principal de la société, un article des statuts interdisait aux sociétaires d'exposer de leurs aquarelles ailleurs qu'au siège de la société sous aucun prétexte, dans aucune circonstance. En 1884 s'organisa pour la dernière fois l'exposition des aquarellistes français dans le local de la rue Laffitte, n° 46, trop étroit pour permettre le développement de la société; mais aussitôt la galerie Petit, rue de Sèze, construite et agencée, la société se hâta d'en assurer la jouissance à ses expositions; et, en même temps, porta à 80 000 F son capital et le nombre des membres titulaires à quarante. Supérieurement aménagées, toujours intéressantes par le choix des ouvrages qu'elles rassemblaient, riches en pièces hors de pair, les expositions de la société étaient très recherchées du public. On a vu cependant la société dévier de son but, et modifier son caractère spécial en admettant, à partir de l'exposition de 1884, d'autres ouvrages que des aquarelles. (Olivier Merson). La peinture La Campagne de France de 1814 , par Ernest Meissonier (1864). C'est la gravure qui vulgarisa les scènes humoristiques de Carle Vernet; mais surtout la lithographie, procédé découvert au début du XIX e siècle , permit à des artistes comme Biard ( 1798 - 1882 ), Achille Devéria ( 1800 - 1857 ), Monnier ( 1805 - 1877 ), Gavarni ( 1804 - 1866 ) de faire connaître leurs scènes de la vie parisienne; à Raffet ( 1804 - 1860 ) et à Charlet ( 1792 - 1845 ), leurs épisodes des guerres napoléoniennes ou de la vie militaire. Chez Monnier, chez Gavarni, une part de satire se mêlait à l'observation réaliste, mais une satire souriante. Daumier ( 1808 - 1879 ), âme romantique et généreuse, ne se contente pas de souligner les travers de ses contemporains; il attaque, avec une violence âpre, le régime qui tolère les Robert Macaire et autres exploiteurs. Il est impitoyable pour le bon public, leur sotte victime, et son oeuvre fourmille de visages ahuris. Daumier n'est pas seulement un caricaturiste, mais un dessinateur et un peintre remarquable par la décision, la force et l'abréviation synthétique de son trait. Dans la peinture de genre, il faut encore citer Biard, Diaz, Roqueplan, Meissonier, Duval-Lecamus, Destouches, Mme Haudebourg; dans le portrait, Mme de Mirbel, Court, Dubuffe, Winterhalter; parmi les peintres de marines, Isabey, Gudin, Garneray, Morel-Fatio. (B. / HGP). |
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Source: http://www.cosmovisions.com/peintureFranceChrono.htm
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